Pour le lancement du podcast, nous vous proposons une mini-série de trois épisodes sur le maculelê, une danse afro-brésilienne. Direction l’État de Bahia, au Nord-est du Brésil, berceau de la culture afro-brésilienne. Entre le XVI et XIXème siècle, plus d’un million d’esclaves passent par la capitale de l’Etat, Salvador. Non loin de là, dans le Recôncavo, région autour de la Baie de tous les Saints, de nombreux esclaves travaillent dans les champs de canne à sucre. Loin de leurs repères et au fil des années, une nouvelle culture se forge, de nouvelles pratiques naissent. Vivant dans des conditions inhumaines, les esclaves mettent en place des stratagèmes de défense contre les propriétaires terriens. C’est ainsi que naît la capoeira, cet art martial brésilien aujourd’hui mondialement connu, ou encore le maculelê une danse dont le maniement de deux bâtons est le symbole.

Dans ce premier épisode, vous allez rencontrer Dona Nicinha, une figure emblématique de la ville de Santo Amaro da Purificação, qui a vécu le maculelê grâce à son mari, Mestre Vavá.

Bonne écoute !

Dans ce deuxième épisode de la mini-série sur le Maculelê, nous restons à Santo Amaro da Purificação au Brésil.

Après Dona Nicinha, nous allons à la rencontre de Mestre Macaco et Mestre Ado, deux élèves de Mestre Vavá, qui transmettent encore le maculelê traditionnel, cette danse afro-brésilienne. Vous allez en savoir plus sur l’esprit de la danse et surtout toute une séquence sur les chants du maculelê.

Un épisode que je dédie particulièrement à Mestre Ado, qui m’a dit à la fin de notre entretien : « Il ne suffit pas de nous rencontrer, en savoir un peu plus sur le maculelê et après partir, il faut aussi le partager, là-bas en Europe, tout ce qu’on t’a transmit ». Alors voilà Mestre, une partie du travail de Hervé Tritschberger réside dans cette mini-série. Merci Mestre.

Bonne écoute !

Pour ce dernier épisode de la trilogie de « Maculelê, le roi de la bravoure », nous partons à la rencontre de la Professeure Maria Mutti.

Une personne importante pour Santo Amaro et le maculelê puisqu’elle a pu recueillir, échanger et danser aux côtés de Mestre Popó. Alors âgée d’une vingtaine d’années, elle prend ses recherches sur le maculelê très à cœur et devient la seule ethnologue à avoir pu s’entretenir avec le Mestre. Elle partage son expérience dans son livre : « Maculelê ».

Depuis elle n’a jamais cessé de transmettre la danse, les chants et les anecdotes aux générations futures.

Bonne écoute !